TCHELIABINSK et le risque d’impact

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Ce vendredi 15 février un peu avant le lever du soleil, un gros caillou de 15 à 17 mètres et 10000 tonnes est venu rappeler aux habitants de Tcheliabinsk que l’espace interplanétaire n’est pas vide.
Selon les estimations de la trajectoire faites d’après les multiples vidéos des automobilistes russes, complétées par les observations des satellites, l’astéroïde avait une trajectoire qui l’amenait à passer le plus clair de son temps entre Mars et Jupiter, comme la plupart de ses congénères, mais venait couper l’orbite terrestre en s’approchant jusqu’à 115 millions de km du soleil. Ce jour-là, il est donc devenu un météore extrêmement brillant au-dessus de la Sibérie occidentale en se désintégrant à environ 20 km d’altitude, venant du Nord-est. Il a ainsi déposé l’essentiel de son énergie cinétique dans la stratosphère, soit l’équivalent de 440 kt de TNT, représentant 30 fois Hiroshima ou une tête nucléaire stratégique moyenne. Il en a résulté une onde de choc qui a brisé des dizaines de milliers de vitres et blessé plus de 1000 personnes au sol. La désintégration du petit corps a dispersé de multiples fragments de météorite sur une grande superficie. Le fragment le plus évident aurait fait un trou de plusieurs mètres dans la glace du lac de Tchebarkoul : il devait mesurer au moins 50 cm, mais on n’a retrouvé que quelques débris à proximité. Les chances de détecter un corps aussi petit avant son entrée dans l’atmosphère sont très faibles avec nos moyens actuels.

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