La légende dit qu’Icare fut le premier homme à avoir volé, mais qu’à trop s’élever celui-ci finit par voir sa voilure meurtrit par le soleil, ce qui place d’embler l’art de voler dans un référentiel plus large que celui du
ciel, mais celui des cieux. Car le soleil n’est pas de notre monde, mais de l’espace. Le mythe d’Icare pose donc la question des frontières de l’aviation, question peu étudiée du fait des relativement rares incursions de véhicules ailés dans l’espace. Question tout autant philosophique que technique d’aucun pourrait penser qu’elle n’est plus d’actualité avec l’arrêt des missions du SPACE SHUTTLE, et que ce retrait du service marque la fin d’une certaine époque. Il pourrait cependant en aller tout autrement. Après plusieurs décennies d’évolution et quelques tentatives spatiales aux résultats variables l’aviation se dote en effet des moyens qui lui permettront d’accéder à l’espace « à la demande ». Ce contexte est approprié à la recherche des limites du rêve d’Icare : jusqu’où voler ?. Une quête que nous poursuivrons tout d’abord en suivant le fil conducteur de l’histoire.
Des ailes vers l’Espace
