Philae a atterri sur la comète Churyumov-Gerasimenko (ou Tchourioumov-Guérassimenko) !
Ce 12 novembre, ce fut un bel exploit technique, associé à une dose non négligeable de chance.
Avant le largage de la sonde, on estimait les chances de réussite à environ 75%, étant donnée la
nature du terrain dans la zone d’atterrissage choisie. C’était sans compter avec le non
fonctionnement des systèmes destinés à s’assurer de son maintien à la surface. Ni le moteur qui
devait la plaquer à la surface, ni les harpons qui devaient l’y accrocher n’ont fonctionné, amenant
au très redouté rebond en faible gravité. On a parlé sur le moment d’un vol à environ un kilomètre
de hauteur avant de retomber quelque part de l’autre coté du site B, qui avait été exclu en raison
de son faible éclairement. En fait il semblerait que le vol ait été plutôt rasant puisque l’analyse des
données du magnétomètre montre que la sonde a heurté le sol pendant le premier rebond.
Jeter une sonde sur une surface inconnue: une spécialité européenne ?
