Depuis environ 3 ans, le cours de l’or noir ne cesse de grimper (en moyenne) : $41.5 en 2004, $56.7 en 2005, $66.2 en 2006. Les conséquences sur l’activité aérienne ont été pour l’instant bénignes , mais les préoccupations concernant l’évolution future du coût du carburant subsistent. Cette tendance haussière ne s’est pas réalisée sans hoquets ni rémissions (cf. graphique ci-contre).
Face à une telle volatilité du prix, on serait tenté de penser que toute prévision future est vouée à l’échec, et qu’il est donc inopportun pour l’industrie aéronautique de baser sa stratégie à venir sur un niveau de prix élevé du carburant. Ce n’est que partiellement vrai, et cet article a pour vocation à rappeler certaines réalités intangibles de la production pétrolière qui, malgré les incertitudes intrinsèques liées à la cotation des marchés, semblent indiquer que l’ère du pétrole » bon marché » est sur le point de prendre fin.